Près de 80 chefs d’établissements et plusieurs dizaines d’inspecteurs du 2^d degré étaient réunis hier au LP Marie Laurencin de Riom autour de la présidente du Conseil d'évaluation de l'École (CEE), Béatrice Gille, venue lancer la seconde campagne d’évaluations des établissements scolaires.

Mise en œuvre depuis 2020, l’évaluation des établissements scolaires est un processus désormais inscrit dans les pratiques des cadres de l’académie. En effet, 41 établissements ont été évalués l’année passée, impliquant près de 80 évaluateurs.

La communication de la présidente du Conseil d'évaluation de l'École a mis l’accent sur l’intérêt fondamental de cette démarche participative, associant personnels, élèves, parents et partenaires. Cette politique nationale d’évaluation, qui concernera tous les établissements tous les cinq ans, vise l’amélioration du service public d’enseignement scolaire. Béatrice Gilles a précisé le cadre général de l’évaluation, en soulignant les exigences de cette approche nécessaire au diagnostic partagé de l’établissement et aux améliorations visées. Le recteur, Karim Benmiloud, et le secrétaire général, Tanguy Cavé, ont également montré leur fort attachement commun à cette dynamique constructive dans le contexte particulier de chaque collège ou lycée. L’inspecteur général Michel Lugnier a mis en évidence l’articulation de la démarche avec le projet d’établissement.

Ainsi guidés, les 80 chefs d’établissements scolaires présents s’apprêtent à se lancer dans l’auto-évaluation de leur collège ou lycée, avant de recevoir les évaluateurs externes que sont les inspecteurs, mais aussi d’autres personnels de direction ou d’autres cadres. Tous ont été ou seront formés au sein de l’académie à ces pratiques collaboratives et ont accès à un espace numérique de partage de ressources et d’outils locaux et du CEE.    

L’évaluation des établissements a bien été comprise comme un moyen incontournable et efficace de renforcer le sens du travail collectif et individuel des personnels, en vue de mieux répondre aux besoins des élèves et ainsi de favoriser leur réussite et leur bien-être. Elle sera également déployée progressivement au sein des écoles dès cette année, comme réaffirmé par Béatrice Gille, au service de l'amélioration du service public d'éducation.