Au programme, après une conférence de Manon Michel, chercheuse au CNRS, des ateliers sur les stéréotypes et les métiers des mathématiques et de l’informatique, puis des « speed meetings » avec des femmes scientifiques et une pièce de théâtre « codée » par la troupe LAPS/équipe du matin.
La pièce relate l'histoire d'Alice, une élève de terminale, douée pour les mathématiques et l'informatique. Alors qu'elle trébuche sur un devoir de probabilités, elle s'interroge sur sa future orientation dans les études supérieures.
Elle est entourée de deux camarades : Bob, élève moyen mais confiant en son avenir et en ses capacité et Eve, qui pourrait facilement intégrer la faculté de médecine mais qui se "limitera" à l'école de sage-femme.
La représentation a été suivie par un moment d'échange entre les acteurs de la troupe sur la menace des stéréotypes et sur le poids qu'ils font peser sur les choix d'orientation des filles et des garçons. Les élèves ont également été invités à participer à des scénettes.
Le recteur Karim Benmiloud a participé l’après-midi à cette initiative qui conforte l’engagement de l’académie en matière d’égalité filles – garçons.
« L’égalité fille-garçon est au cœur des valeurs de l’école laïque et républicaine. Elle est source de projet émancipateur et collectif, elle est un enjeu démocratique majeur du parcours individuel de l’élève et de la construction du futur citoyen. C’est en ce sens et pour l’action en faveur de ce principe républicain que je remercie les personnes ici présentes qui contribuent, aujourd’hui à l’occasion de cette journée, mais quotidiennement dans les salles de classes, à faire avancer l’égalité femmes-hommes, en mathématiques, dans tous les domaines, à tous les niveaux ».
Cette initiative était organisée par le laboratoire de mathématiques Blaise Pascal et l’Institut de recherche sur l’enseignement des mathématiques de l’Université Clermont Auvergne, en collaboration avec les associations Animath et Femmes & mathématiques.
Mise à jour : octobre 2021